Visualizar el canal central -Susuma Nadi- vacío (Sunyata). |
Ver que durante toda la era "pre industrial" (es decir previa al capitalismo) nunca se superaron los 280 ppm de CO2. |
Desde el "Cauce Semántico" y por la Mitodología, los elementos del contexto.
El Campo Climático ( Campo-C ) . Ciencia, "Visión de mundo", Economía Política...
En el Planeta, el aumento irreversible de la concentración de CO2 y el consecuente aumento de la temperatura y sus efectos, hacen que hoy (más que ayer) el Cambio Climático se transforme en el vector que articula las antinomias ontológicas constitutivas de nuestras vidas. Los criterios y condiciones de nuestra existencia y el contexto de su desarrollo, se ven brutalmente impactados por esta condición de acelerada síntesis -hemos propuesto la noción de "campo" para nombrarla- por la que atravesamos. El ser humano , como persona y como sociedad, se ve afectado en su esencia: las relaciones consigo mismo, con los demás y con la naturaleza, sufren mutaciones de las que somos parte y testigo. Las instituciones (en particular) y las organizaciones (en general) tampoco dejan de afectarse. La metamorfosis nos descubre mutados.
Es así que la mayor concentración de energía en la atmósfera, los cambios en los patrones hidrológicos (alternancia de sequías y precipitaciones con cada vez mayor intensidad), deshielos de las calotas polares y glaciares, el aumento del nivel del mar, acidificación del océano, olas de calor, deforestación e incendios forestales gigantescos, hacen que la ética (tanto personal como institucional) alcance dimensiones que no había logrado antes, globalmente. Al mismo tiempo, la convergencia de elementos hasta aquí separados, se impone... Nexus: agua, agricultura, energía, tierra. Impactos sobre la biodiversidad. Impactos sobre la vida de la gente: eventos extremos, pérdida de habitat, conflictos, migraciones. AR5 del IPCC: la Ciencia es categórica e indesmentible. Y todo ello, en un imperio de la concentración igualmente acendrada del capital, la riqueza y el poder, insensibles a la conciencia del proceso que nos destruye.
Sin duda, es una Revolución Copernicana: de estar en el centro, pero rodeados por la naturaleza, ahora es el ser humano quien está "rodeando" a la naturaleza... En general, lo que concebimos tradicionalmente como "la naturaleza", era externo a nosotros... y no considerabamos nuestra capacidad -ahora cierta-, de modificación de "lo pequeño": la ingeniería genética, los OGM y la nanotecnología).
Es así que la mayor concentración de energía en la atmósfera, los cambios en los patrones hidrológicos (alternancia de sequías y precipitaciones con cada vez mayor intensidad), deshielos de las calotas polares y glaciares, el aumento del nivel del mar, acidificación del océano, olas de calor, deforestación e incendios forestales gigantescos, hacen que la ética (tanto personal como institucional) alcance dimensiones que no había logrado antes, globalmente. Al mismo tiempo, la convergencia de elementos hasta aquí separados, se impone... Nexus: agua, agricultura, energía, tierra. Impactos sobre la biodiversidad. Impactos sobre la vida de la gente: eventos extremos, pérdida de habitat, conflictos, migraciones. AR5 del IPCC: la Ciencia es categórica e indesmentible. Y todo ello, en un imperio de la concentración igualmente acendrada del capital, la riqueza y el poder, insensibles a la conciencia del proceso que nos destruye.
Sin duda, es una Revolución Copernicana: de estar en el centro, pero rodeados por la naturaleza, ahora es el ser humano quien está "rodeando" a la naturaleza... En general, lo que concebimos tradicionalmente como "la naturaleza", era externo a nosotros... y no considerabamos nuestra capacidad -ahora cierta-, de modificación de "lo pequeño": la ingeniería genética, los OGM y la nanotecnología).
Así, la "investigación" en curso, que he hecho sobre el Trans Pacific Partnership (TPP) en el cual, la esfera del "mercado", es decir, la Economía, se impone brutal -ciegamente-, sobre toda otra forma comprensible de reconocer lo anterior, subsumiendo la realidad al "secreto" (que no es más que el "secreto" a voces de la destrucción) y que impide "hablar del Cambio Climático y del Carbono (!!!) y "sin reconocer la CMNUCC, ni sus mecanismos"... y tenemos que nuestros gobiernos, lo aceptan y parece "normal" www.minrel.gov.cl
La Carta Encíclica del Papa en Junio, como una señal de claridad. www.in-media-tez.blogspot.com
Y claro, Grecia, Syriza y el peso despiadado y aplastante de las finanzas sobre los pueblos, como un Golpe de Estado... Realmente, son las mismas recetas del Golpe militar en Chile... véalo Ud. mismo:
Sigue el "acuerdo" que el primer ministro griego fue obligado a firmar, con los comentarios de su ex-primer ministro de hacienda, Yanis Varoufakis.
Sigue el "acuerdo" que el primer ministro griego fue obligado a firmar, con los comentarios de su ex-primer ministro de hacienda, Yanis Varoufakis.
GRÈCE - L'ex-ministre des finances grec Yanis Varoufakis, démis de ses
fonctions au lendemain du référendum du 5 juillet, ne s'est pas résigné à
prendre une retraite discrète. Au contraire. Après plusieurs
interventions musclées et à quelques heures du vote du Parlement sur l'accord
du 13 juillet, celui-ci a publié une version intégrale du texte, avec ses
remarques et annotations corrosives.
En voici ci-dessous la
version intégrale traduite en français (les annotations figurent en gras):
"Le sommet de la zone euro souligne la
nécessité cruciale de rétablir la confiance avec les autorités grecques [le
gouvernement grec doit instaurer une austérité encore plus rigoureuse frappant
les citoyens grecs les plus vulnérables, qui ont déjà largement souffert],
condition préalable pour un éventuel futur accord sur un nouveau programme du
MES [pour un report de ce prêt non
viable].
À cet égard, il est essentiel que la maîtrise du processus revienne aux autorités grecques [le gouvernement Syriza doit signer une déclaration stipulant qu’il s’est soumis à la ‘logique’ de la troïka], et les engagements pris dans ce contexte devraient être suivis d'une mise en œuvre effective.
À cet égard, il est essentiel que la maîtrise du processus revienne aux autorités grecques [le gouvernement Syriza doit signer une déclaration stipulant qu’il s’est soumis à la ‘logique’ de la troïka], et les engagements pris dans ce contexte devraient être suivis d'une mise en œuvre effective.
Il est attendu d'un État membre
de la zone euro demandant l'assistance financière du MES qu'il adresse, lorsque
cela est possible, une demande similaire au FMI. Il s'agit d'une condition
préalable pour que l'Eurogroupe approuve un nouveau programme du MES. La Grèce
demandera donc que le FMI maintienne son soutien (surveillance et financement)
à partir de mars 2016 [Berlin continue à
croire que la Commission n’est pas digne de confiance pour faire la ‘police’
sur ses propres programmes européens de ‘sauvetage’].
Compte tenu de la nécessité de
rétablir la confiance avec la Grèce, le sommet de la zone euro se félicite que
la Grèce ait pris l'engagement de légiférer sans délai sur une première série
de mesures [la Grèce doit s’infliger à
elle-même un supplice de waterboarding fiscal, avant même qu’un quelconque
financement soit proposé]. Ces mesures, prises en accord total et préalable
avec les institutions, porteront sur:
- Pour le 15 juillet:
• Une rationalisation du régime
de TVA [le rendre plus régressif, par des hausses de taux qui encouragent la
fraude à la TVA] et un élargissement de l'assiette fiscale afin d'accroître les
recettes [porter un grand coup au seul
secteur grec de croissance – le tourisme].
• Des mesures directes pour
améliorer la viabilité à long terme du système des retraites dans le cadre d'un
programme global de réforme des retraites [diminuer
les plus basses des petites retraites tout en faisant semblant de ne pas voir
que l’épuisement des fonds des caisses de retraite est dû au PSI (ndt : accord
de renégociation de la dette avec les créanciers privés) élaboré par la troïka
en 2012 et aux effets de la baisse du nombre d’emplois et de la hausse du
travail au noir].
• La garantie de la pleine
indépendance juridique d'ELSTAT [la
troïka exige un contrôle total sur la manière dont la Grèce élabore son
équilibre budgétaire, en vue de contrôler complètement l’ampleur de l’austérité
qu’elle impose au gouvernement].
• La pleine mise en œuvre des
dispositions pertinentes du traité sur la stabilité, la coordination et la
gouvernance au sein de l'Union économique et monétaire, notamment en rendant
opérationnel le conseil budgétaire avant la finalisation du protocole d'accord
et en introduisant des réductions quasi automatiques des dépenses en cas de
dérapages par rapport à des objectifs ambitieux d'excédents primaires, après
avoir sollicité l'avis du conseil budgétaire et sous réserve de l'accord
préalable des institutions [le
gouvernement grec, qui sait que les objectifs fiscaux imposés ne seront jamais
atteints avec l’austérité imposée, doit s’engager dans une austérité plus forte
et systématique du fait des dernières erreurs de la troïka].
- Pour le 22 juillet:
• L'adoption du code de procédure
civile, qui représente une refonte en profondeur des procédures et modalités
propres au système de justice civile et peut accélérer considérablement les
procédures judiciaires et réduire les coûts dans ce domaine [les saisies, les expulsions et la
liquidation de milliers d’habitations et d’entreprises qui ne sont pas en
mesure de rembourser leurs emprunts].
• La transposition de la
directive relative au redressement des banques et à la résolution de leurs
défaillances, avec le soutien de la Commission européenne. Ce n'est qu'après
–et immédiatement après– que les quatre premières mesures susmentionnées auront
fait l'objet d'une mise en œuvre au plan juridique et que le Parlement grec
aura approuvé tous les engagements figurant dans le présent document, avec
vérification par les institutions et l'Eurogroupe, qu'une décision pourra être
prise donnant mandat aux institutions de négocier un protocole d'accord [le gouvernement Syriza doit être humilié,
au point qu’il lui est demandé de s’imposer à lui-même une austérité
rigoureuse, en prélude à une nouvelle demande de prêt toxique de sauvetage, ce
type même de prêt dont le rejet a fait la célébrité internationale de Syriza].
Cette décision serait prise sous
réserve de l'achèvement des procédures nationales et à condition que les
conditions préalables prévues à l'article 13 du traité instituant le MES soient
réunies, sur la base de l'évaluation visée à l'article 13, paragraphe 1. Afin
de pouvoir servir de base à la conclusion positive du protocole d'accord, les
mesures de réforme présentées par la Grèce doivent être sérieusement renforcées
compte tenu de la profonde dégradation de la situation économique et budgétaire
du pays au cours de l'année dernière [le
gouvernement Syriza doit acquiescer au mensonge que c’est lui, et non les
tactiques d’asphyxie des créanciers, qui a provoqué la forte détérioration de
la situation économique au cours des six derniers mois – on demande à la
victime de prendre sur elle la faute qui incombe au méchant].
Le gouvernement grec doit
s'engager formellement à renforcer ses propositions [de les rendre plus régressives et plus inhumaines] dans un certain
nombre de domaines recensés par les institutions, en les accompagnant d'un
calendrier suffisamment précis pour ce qui est de la législation et de la mise
en œuvre, y compris des critères de référence structurels, des échéances et des
critères de référence quantitatifs, afin de donner une idée claire de
l'orientation des politiques à moyen terme. Il doit notamment, en accord avec
les institutions:
• Mener d'ambitieuses réformes [coupes] des retraites et définir des
politiques visant à compenser pleinement l'incidence budgétaire de l'arrêt de
la cour constitutionnelle relatif à la réforme des pensions de 2012 [annuler la
décision de la Cour favorable aux retraités] et mettre en œuvre la clause de
déficit zéro [réduire de 85% les
compléments de retraite que le gouvernement Syriza avait défendus bec et ongle
au cours des cinq derniers mois] ou des mesures alternatives mutuellement
acceptables [trouver des victimes
‘équivalentes’] d'ici octobre 2015;
• Adopter des réformes plus
ambitieuses du marché des produits assorties d'un calendrier précis de mise en
œuvre de toutes les recommandations du volume I du manuel de l'OCDE pour
l'évaluation de la concurrence [les
recommandations auxquelles l’OCDE a désormais renoncé après avoir redéfini ces
réformes en coopération avec le gouvernement Syriza], y compris dans les
domaines suivants: ouverture des magasins le dimanche, périodes de soldes,
propriété des pharmacies, lait et boulangeries, à l'exception des produits
pharmaceutiques vendus sans ordonnance qui feront l'objet d'une mise en œuvre à
un stade ultérieur, ainsi qu'en ce qui concerne l'ouverture de professions
fermées essentielles au niveau macro-économique (par exemple, les transports
par ferry). En ce qui concerne le suivi du volume II du manuel de l'OCDE,
l'industrie manufacturière doit être comprise dans les actions préalables;
• En ce qui concerne les marchés
de l'énergie, procéder à la privatisation de l'opérateur du réseau de
distribution d'électricité (ADMIE), à moins que l'on puisse trouver des mesures
de remplacement ayant un effet équivalent sur la concurrence, comme convenu par
les institutions [ADMIE sera liquidé au
profit d’intérêts particuliers étrangers sous commandement des institutions];
• En ce qui concerne le marché du
travail, entreprendre un réexamen rigoureux et une modernisation des
négociations collectives [s’assurer
qu’aucune négociation collective n’est possible], de l'action syndicale [qui doit être interdite] et,
conformément à la directive pertinente de l'UE et aux bonnes pratiques, des
procédures de licenciement collectif [qui
doivent être soumises aux caprices des employeurs], selon le calendrier et
l'approche convenus avec les institutions [c’est
la troïka qui décide]. Sur la base de ces réexamens, les politiques du
marché du travail devraient être alignées sur les meilleures pratiques
internationales et européennes, sans que cela se traduise par un retour aux
politiques antérieures qui ne sont pas compatibles avec les objectifs de
croissance durable et inclusive [il ne
doit exister aucun mécanisme permettant aux salariés d’obtenir de meilleures
conditions des employeurs];
• Adopter les mesures nécessaires
pour renforcer le secteur financier, y compris des mesures radicales concernant
les prêts non performants [un tsunami de
saisies s’annonce] et des mesures visant à renforcer la gouvernance du
Fonds hellénique de stabilité financière (HFSF) et des banques [les Grecs qui gèrent le HFSF et les banques
n’auront exactement aucun pouvoir de contrôle sur le HFSF et les banques],
en particulier en éliminant toute possibilité d'interférence politique,
notamment dans les processus de nomination [sauf l’interférence politique de la troïka]. Par ailleurs, les
autorités grecques prendront les mesures suivantes:
• Élaborer un programme de
privatisation nettement plus étoffé avec une meilleure gouvernance; des actifs
grecs de valeur seront transférés dans un fonds indépendant qui monétisera les
actifs par des privatisations et d'autres moyens [une structure similaire au
Treuhand pour l’Allemagne de l’est est envisagée pour liquider tous les biens
publics, mais sans l’équivalent des lourds investissements que l’Allemagne de
l’Ouest avait déversés à l’est pour compenser le désastre du Treuhand]. La
monétisation des actifs constituera une source permettant le remboursement
programmé du nouveau prêt du MES et générera sur la durée du nouveau prêt un
montant total fixé à 50 milliards d'euros, dont 25 milliards d'euros serviront
au remboursement de la recapitalisation des banques et d'autres actifs, et 50%
de chaque euro restant (c'est-à-dire 50% de 25 milliards d'euros) serviront à
diminuer le ratio d'endettement, les autres 50% étant utilisés pour des
investissements [les biens publics
seront liquidés et les maigres sommes ainsi obtenues seront destinées au
service d’une dette insoutenable – sans qu’il reste rien pour des
investissements publics ou privés]. Ce fonds serait mis en place en Grèce
et géré par les autorités grecques sous la supervision des institutions
européennes concernées [il sera
officiellement en Grèce mais, comme le HFSF ou la Banque de Grèce, il sera
intégralement contrôlé par les créanciers]. En accord avec les
institutions, et sur la base des bonnes pratiques internationales, un cadre
législatif devrait être adopté pour garantir des procédures transparentes et
une valorisation adéquate des ventes d'actifs, conformément aux principes et
aux normes de l'OCDE sur la gestion des entreprises publiques [la troïka fera ce qu’elle voudra].
• Conformément aux ambitions du
gouvernement grec, moderniser et considérablement renforcer l'administration
publique grecque, et mettre en place, sous l'égide de la Commission européenne,
un programme de renforcement des capacités et de dépolitisation de
l'administration publique grecque [faire
de la Grèce une zone sans démocratie sur le modèle de Bruxelles, une forme de
gouvernement soi-disant technocratique, politiquement toxique et
macro-économiquement inepte]. Une première proposition devrait être
présentée d'ici le 20 juillet après discussion avec les institutions. Le gouvernement
grec s'engage à réduire encore les coûts de l'administration publique grecque [diminuer les bas salaires tout en
augmentant légèrement les salaires des quelques apparatchiks proches de la
troïka], conformément à un calendrier convenu avec les institutions;
• Normaliser complètement les
méthodes de travail avec les institutions, y compris le travail nécessaire sur
le terrain à Athènes, pour améliorer la mise en œuvre et le suivi du programme
[la troïka contre-attaque et exige que
le gouvernement grec l’invite à revenir à Athènes en vainqueur – la paix
carthaginoise dans toute sa splendeur]. Le gouvernement doit consulter les
institutions et convenir avec elles de tout projet législatif dans les domaines
concernés dans un délai approprié avant de le soumettre à la consultation
publique ou au Parlement [le parlement
grec doit à nouveau, après cinq mois d’une indépendance éphémère, se faire
l’annexe de la troïka – faire passer mécaniquement des lois traduites]. Le
sommet de la zone euro souligne une nouvelle fois que la mise en œuvre est
capitale et, dans ce contexte, se félicite que les autorités grecques aient
l'intention de demander d'ici le 20 juillet le soutien des institutions et des
États membres en vue d'une assistance technique, et demande à la Commission
européenne de coordonner ce soutien de l'Europe;
• À l'exception de la loi sur la
crise humanitaire, le gouvernement grec procédera à un réexamen en vue de
modifier les dispositions législatives adoptées qui sont contraires à l'accord
du 20 février puisqu'elles constituent un retour en arrière par rapport aux
engagements pris au titre du programme précédent ou il définira des mesures
compensatoires clairement équivalentes pour les droits acquis qui ont été créés
par la suite [en plus de promettre qu’il
ne légiférera plus de manière autonome, le gouvernement grec annulera
rétrospectivement toutes les lois qu’il a fait voter durant ces cinq derniers
mois].
Les engagements énumérés plus
haut correspondent au minimum exigé pour entamer les négociations avec les
autorités grecques. Toutefois, le sommet de la zone euro a clairement indiqué
que le fait de commencer des négociations n'exclut pas la possibilité d'un
accord final sur un nouveau programme du MES, qui devra reposer sur une
décision relative à l'ensemble du paquet (y compris les besoins de financement,
le caractère soutenable de la dette et un financement-relais éventuel) [flagellez-vous, imposez plus d’austérité à
une économie déjà écrasée par l’austérité, et nous verrons ensuite si
l’Eurogroupe vous marquera encore au fer avec de nouveaux prêts toxiques et non
viables].
Le sommet de la zone euro prend
acte de ce que les besoins de financement du programme pourraient se situer
entre 82 et 86 milliards d'euros, selon les estimations des institutions [l’Eurogroupe a sorti du chapeau un montant
exhorbitant, bien supérieur à ce qui est réellement nécessaire, pour souligner
qu’une restructuration de la dette est hors de question et que le but du jeu
est en fait la servitude infinie de la dette]. Il invite ces dernières à
étudier les possibilités de réduire l'enveloppe de financement, en suivant une
autre trajectoire budgétaire ou grâce à des recettes plus élevées tirées des
privatisations [et d’ailleurs, il est bien possible que les cochons puissent voler].
Rétablir l'accès au marché, ce qui est un des objectifs de tout programme
d'assistance financière, diminue la nécessité de puiser dans l'enveloppe de
financement totale [ce que les créanciers feront tout pour éviter, par exemple
en s’assurant que la Grèce n’accédera au programme d’assouplissement
quantitative de la BCE qu’en 2018, une fois que l’assouplissement quantitatif
sera… terminé].
Le sommet de la zone euro prend
note des besoins de financement urgents de la Grèce qui rendent d'autant plus
nécessaire de progresser rapidement pour prendre une décision sur un nouveau
protocole d'accord: d'après les estimations, ces besoins s'élèveraient à 7
milliards d'euros d'ici le 20 juillet, et à 5 milliards d'euros supplémentaires
d'ici la mi-août [encore une nouvelle
version de report de prêts non viables].
Le sommet de la zone euro est
conscient qu'il importe de veiller à ce que l'État grec souverain puisse régler
ses arriérés vis-à-vis du FMI et de la Banque de Grèce et honorer ses titres de
créances dans les semaines qui viennent afin de créer les conditions qui
permettront de mener à bonne fin les négociations. Le risque de ne pas pouvoir
conclure rapidement les négociations demeure entier pour la Grèce [on exige encore une fois de la victime
qu’elle prenne sur elle la faute qui incombe au méchant]. Le sommet de la
zone euro invite l'Eurogroupe à discuter d'urgence de ces questions.
Compte tenu de l'acuité des
problèmes rencontrés par le secteur financier grec, l'enveloppe totale d'un
nouveau programme éventuel du MES devrait inclure la constitution d'un fonds de
réserve de 10 à 25 milliards d'euros pour le secteur bancaire afin de pouvoir
faire face aux éventuels besoins de recapitalisation des banques et aux
éventuels coûts de résolution, dont 10 milliards d'euros seraient immédiatement
mis à disposition dans un compte ségrégué au MES [la troïka reconnaît que la recapitalisation des banques en 2013-2014,
qui ne nécessitait tout au plus que 10 milliards, était insuffisante – mais,
bien entendu, rejette la faute sur… le gouvernement Syriza].
Le sommet de la zone euro est
conscient qu'une décision doit être prise rapidement sur un nouveau programme pour
que les banques puissent rouvrir, ce qui permettrait d'éviter une augmentation
de l'enveloppe de financement totale [la
troïka a fermé les banques grecques pour forcer le gouvernement Syriza à
capituler et réclame maintenant leur réouverture]. La BCE/le MSU procédera
à une évaluation complète après l'été. La réserve globale permettra de combler
les éventuelles insuffisances de fonds propres suivant l'évaluation complète
après que le cadre juridique aura été appliqué.
De sérieux doutes planent sur le
caractère soutenable de la dette grecque [NB:
sérieusement? Ça alors!]. Cela est dû au relâchement des politiques au
cours des douze derniers mois, qui a entraîné la dégradation récente de
l'environnement macroéconomique et financier du pays [Ce n’est donc pas le report des prêts de ‘sauvetage’ non viables en
2010 et 2012 qui, conjugué avec une austérité destructrice de PIB, a entraîné
la dette sur des hauteurs aussi élevées – c’est la perspective, devenue
réalité, d’un gouvernement qui critiquait ces reports de prêts de ‘sauvetage’
non viables qui a… provoqué la non viabilité de la dette].
Le sommet de la zone euro
rappelle que les États membres de la zone euro ont, tout au long de ces
dernières années, adopté une série impressionnante de mesures pour soutenir la
viabilité de la dette de la Grèce, qui ont allégé le service de la dette de la
Grèce et sensiblement réduit les coûts. [les
premiers et seconds plans de ‘sauvetage’ ont échoué, la dette explose comme ça
devait être le cas puisque le but réel de ces plans de ‘sauvetage’ était de
transférer les pertes des banques vers les contribuables européens]. En
conséquence, dans le cadre d'un éventuel programme futur du MES, et
conformément à l'esprit de la déclaration de l'Eurogroupe de novembre 2012 [une promesse de restructuration de la dette
au précédent gouvernement grec n’a jamais été tenue par les créanciers],
l'Eurogroupe est prêt à envisager, si nécessaire, d'éventuelles mesures
supplémentaires (un allongement éventuel des périodes de grâce et des délais de
remboursement) afin de faire en sorte que les besoins bruts de financement
demeurent à un niveau soutenable. Ces mesures seront subordonnées à la mise en
œuvre intégrale des mesures à convenir dans le cadre d'un nouveau programme
éventuel et seront envisagées après le premier réexamen qui aura abouti à un
résultat concluant [encore une fois, la
troïka laissera le gouvernement grec s’échiner sous le poids d’une dette
impossible à rembourser et lorsque, au final, le programme se révélera être un
échec, la pauvreté s’amplifiera et les revenus s’effondreront encore plus,
alors nous envisagerons peut-être une réduction de la dette – exactement ce
qu’a promis la troïka en 2012].
Le sommet de la zone euro
souligne que l'on ne peut pas opérer de décote nominale sur la dette [NB: le gouvernement Syriza a suggéré,
depuis janvier, une restructuration de la dette, sans réduction, qui maximisait
la valeur nette actuelle des remboursements de la Grèce à ses créanciers –
proposition rejetée par la troïka car son objectif était tout simplement
d’humilier Syriza]. Les autorités grecques réaffirment leur attachement sans
équivoque au respect de leurs obligations financières vis-à-vis de l'ensemble
de leurs créanciers, intégralement et en temps voulu [NB: ce qui ne peut arriver
qu’après une substantielle restructuration de la dette].
Pour autant que toutes les
conditions nécessaires figurant dans le présent document soient remplies,
l'Eurogroupe et le conseil des gouverneurs du MES peuvent, conformément à
l'article 13, paragraphe 2, du traité instituant le MES, charger les
institutions de négocier un nouveau programme du MES, si les conditions
préalables énoncées à l'article 13 du traité instituant le MES sont réunies sur
la base de l'évaluation visée à l'article 13, paragraphe 1. Pour contribuer à
soutenir la croissance et la création d'emplois en Grèce (au cours des trois à
cinq prochaines années) [NB :après avoir
déjà détruit la croissance et les emplois au cours des cinq dernières années…],
la Commission travaillera étroitement avec les autorités grecques pour
mobiliser jusqu'à 35 milliards d'euros (dans le cadre de différents programmes
de l'UE) en vue de financer des investissements et l'activité économique, y
compris au niveau des PME [utilisera le
même volume de fonds structurels, plus quelques fonds imaginaires, comme ce qui
était déjà disponible entre 2010 et 2014]. À titre de mesure exceptionnelle
et compte tenu de la situation exceptionnelle dans laquelle se trouve la Grèce,
la Commission fera une proposition visant à augmenter le niveau de
préfinancement d'un milliard d'euros afin de donner une impulsion immédiate aux
investissements, dont se chargeront les colégislateurs de l'UE [sur les 35 milliards annoncés, vous pouvez
considérer qu’1 milliard existe réellement]. Le plan d'investissement pour
l'Europe offrira également des possibilités de financement pour la Grèce [la plupart des ministres des finances de
l’eurozone parlent de ce plan comme d’un programme fantôme]".